CALENDRIER
CRÉATION
-Du 31/10/22 au 15/12/22 : création à l’auditorium de la Médiathèque de Vaise (Lyon 9ème), soutenue par la Ville de Lyon
-Du 27/02/23 au 03/03/23 : répétitions au Théâtre National Populaire (Villeurbanne)
-Du 15/01/24 au 20/01/24 : répétitions au Théâtre des Clochards Célestes (Lyon 1er)
-Du 19/08/24 au 23/08/24 : répétitions au Festival des Bravos de la Nuit (Pélussin)
DIFFUSION
-Les 15/12/22 et 16/12/22 à l’Auditorium de la Médiathèque de Vaise (Lyon 9ème)
-Le 07/04/23 au LABO - Pôle de création de Roanne
-Du 08/03/24 au 11/04/24 au Théâtre des Clochards Célestes (Lyon 1er)
-Du 24/08/24 au 30/08/24 au Festival Les Bravos de la Nuit (Pélussin)
TRANSMISSION
-Du 09/01/23 au 30/06/23 : Création en cours 7ème édition à Jonzieux (Loire), porté par Les Ateliers Médicis
RÉSUMÉ ET INTENTIONS
Un homme traverse un jardin public pour se rendre à un rendez-vous. En chemin, il y rencontre une femme. Elle semble traverser un moment de détresse, comme il arrive d'en traverser parfois. C'est en offrant une aide qu’on ne lui a pas demandée, que L'Homme trouve alors plus de sens en cette rencontre, qu'en sa vie familiale et son travail. C'est donc cet enjeu qui se met en place pour lui : comment rester auprès d'elle ? Comment la faire rester auprès de lui ? En remettant le cours de son existence entre les mains de La Femme, L’Homme la charge de veiller indûment sur lui. La Femme se transforme malgré elle, en une figure empathique contrainte à veiller et consoler. En somme, c’est ici le récit d'une femme qui pourrait continuer le cours de sa vie, mais qui, victime de sa propre bienveillance, se retrouve amenée à l'interrompre pour apporter, plus que son aide, sa présence, à L'Homme. Dans ce contexte, est-il véritablement possible de débuter une nouvelle existence à deux loin de tout ? Comment fuir à deux celles et ceux qui nous connaissent ? Pour y faire quoi de plus ? Probablement rien, mais rien ensemble.
"À la naissance du projet, il y a mon désir de monter une pièce où aucun des personnages ne serait jugé, une mise en scène qui se soustrairait à toute forme de procès vis-à-vis de celles et ceux qu'elle expose.
Le souvenir aussi de cette définition du "monstre", en cela qu'il est dans le même temps actif et passif : il est montré (monstrum) et il avertit (monere). Le sens premier du terme n'engage aucune connotation péjorative et rejoint cette idée de désigner sans jugement. La pièce éveille en moi le désir de créer un espace de rencontre entre deux figures qui tentent maladroitement de se considérer l'une l'autre, sans succès. Chacune semble demeurer prisonnière de sa solitude, sans parvenir à se reconnaître dans le visage de l'autre.
Comment mettre en scène cette douleur, malhabile et involontaire, infligée à l'autre, sans la condamner ?"
Clémentine LORAIN
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